Quatrième visite en Finlande et toujours aussi attiré par ce pays discret, tout en haut de l’Europe, et qui vient de faire un pied de nez à la Russie, voisin bien agité, en intégrant l’OTAN, un événement qui coïncide malheureusement avec la victoire de la droite et de l’extrême-droite aux élections, mettant un terme au mandat de première ministre de Sanna Marin. 

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Lorsqu'on aime les villes comme je les aime, on ne peut qu'aimer Berlin. Bien sûr, la ville n'est pas aussi belle que Paris ou d'autres capitales européennes comme Rome ou Lisbonne, mais  c'est une ville qui a su renaître de ses cendres, où l'architecture la plus moderne côtoie des vestiges du passé magnifiquement restaurés. Mais c'est avant tout une ville conçue pour faciliter la vie de ses habitants, tant par son réseau de trains, bus et métro que par ses avenues et ses pistes cyclables, le tout d'une propreté exemplaire, que je n'ai vue qu'au Japon. Il existe cependant ça et là, notamment dans Kreuzberg, des quartiers plutôt chauds, mais l'ensemble reste relativement sûr, de l'avis même de Berlinois de souche.

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La période bizarre que nous vivons m'aura au moins permis de réaliser un vieux rêve, celui de photographier Dijon comme j'ai photographié Athènes, Tokyo, Téhéran ou Dubaï. Voici une première série de cinquante photos, qui sera suivie d'au moins deux autres a minima.  J'espère que vous y retrouverez la ville que vous connaissez mais que vous la regarderez d'un œil neuf.  Et si vous vous reconnaissez dans un des clichés, un tirage original numéroté vous sera offert.

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Lors d'un récent séjour sur une île des Cyclades, j'ai eu l'heureuse surprise de tomber sur un vieil hôtel en ruines abandonné aux embruns et au μελτέμι, vent du nord qui balaie  depuis des décennies sa carcasse rouillée.  J'ai passé pas mal de temps à explorer ses entrailles livrées aux squatteurs et aux sans-abri, ainsi qu'à un graffeur de génie qui fait surgir au détour d'un mur en lambeaux la divine silhouette d'une sylphide.  Sur les murs des chambres sans fenêtres et sans vitres, ouvertes aux quatre vents, le papier peint en lambeaux compose des tableaux que l'on pourrait attribuer à la patte d'un peintre contemporain.  De vieux interrupteurs rouillés viennent nous rappeler que, fût un temps, ces lieux étaient fréquentés par des vacanciers dont les fantômes, la nuit venue, rôdent peut-être le long des coursives obscures.

LES QUATRE SAISONS DE LA VIGNE      voir galerie

VIGNES EN HIVER                      voir galerie

Le graphisme des rangs de vignes sous la neige offre un spectacle fascinant. Dans un silence seulement troublé par le croassement des corbeaux, des ouvriers venus des quatre coins de l’Europe élaguent les ceps endormis et font brûler les sarments. Vus de haut, les alignements de ceps font penser à des lignes d’écriture ou à des notes sur une partition de musique. Quel contraste avec les couleurs mordorées de l’automne! Mais c’est avec un plaisir toujours intact que je crapahute sur les coteaux de la montagne de Beaune. 
 

Voir l’album VIGNES EN AUTOMNE

PALIMPSESTE AURILLACOIS     voir galerie

A la faveur d’un court séjour à AURILLAC dans le Cantal, et après en avoir parcouru les rues pittoresques à mon habitude, j’ai été littéralement effaré par le nombre de boutiques et d’établissements fermés: restaurants, salons de coiffure, boucheries ou boulangeries, on ne les compte plus, que ce soit dans le centre ou dans la proche  banlieue.
Et soudain, je me suis dit, pourquoi ne pas redonner un peu de vie et de couleur à ces rues désolées.

Et c’est ainsi qu’après avoir photographié certaines devantures à priori intéressantes, j’ai recherché dans mes fichiers des photos susceptibles de cadrer avec ces façades, et les ai superposées en apportant une petite touche d’ironie et d’humour, en mettant en parallèle deux mondes aux antipodes les uns des autres. 

BOSNIE    & HERZEGOVINE      voir galerie

Chaudron multi-ethnique situé au coeur des Balkans de l'ouest, la fédération de Bosnie et Herzégovine est le seul endroit d'Europe où dans un rayon de cinq cents mètres, on peut tomber sur une mosquée, une synagogue, une église catholique ou une autre, orthodoxe, et où l'on peut entendre cinq fois par jour résonner l'appel à la prière du muezzin.  Les cicatrices du conflit atroce qui a ensanglanté la région sont visibles partout: façades criblées d'éclat d'obus, cimetières musulmans improvisés dans les jardins publics, traces rouges sanctuarisées sur les trottoirs ou monument érigés à la mémoire des 1 500 enfants de Sarajevo tués pendant le siège. Imaginez une ville de 400 000 habitants nichée dans une cuvette environnée de montagnes culminant 

Il suffit de regarder le tableau des vols à l'aéroport de Sarajevo - qui affiche des vols directs depuis Dubaï, Doha ou Istanbul - pour se rendre compte que la Bosnie est devenue un point d'ancrage privilégié en Europe pour la Turquie d'Erdogan, qui se permet de menacer directement des Bosniaques qu'il accuse de faire partie de la mouvance Gülen, les Emirats, l'Arabie Séoudite et leur islam rigoriste. A coups de dollars, ils rachètent des propriétés, parfois même des sites qui font partie intégrante du patrimoine national, au grand dam des locaux, qui font bloc contre ces envahisseurs venus en pays conquis essayer d'imposer leur vision de l'Islam. Un patron de restaurant m'a avoué ne pas dire qu'il était musulman à ses clients arabes. " Nous ne voulons pas de leur islam, nous, notre islam est un islam européen! Si on veut boire de l'alcool, personne ne nous en empêchera"!

à 1 000m d'où les Serbes firent pleuvoir en moyenne 350 obus par jour pendant 1 400 jours sur une population privée d'eau, d'électricité et de chauffage, livrée aux balles des snipers, pour la simple raison qu'ils étaient musulmans et constituaient un obstacle au fantasme nationaliste d'Adolf Milosevic et de sa soldatesque avinée, la grande Serbie! 12 000 victimes, sans compter le reste du pays, ce qui porte l'addition à 100 000 morts. 

   Cet islam d'Europe, qui aurait pu servir de modèle, de référence chez nous en France et rayonner hors de nos frontières, nous lui avons lâchement tourné le dos malgré l'envoi symbolique de casques bleus en mission humanitaire qui ne purent qu'assister, impuissants, au génocide de Srebrenica, lorsqu'ils n'étaient pas eux-mêmes pris pour cible avec interdiction de riposter: «Moi vivant, jamais, vous m'entendez bien, jamais la France ne fera la guerre à la Serbie.» avait déclaré François Mitterrand en janvier 1995, serbophile obstiné, et sans doute porte-parole d'une opinion publique gagnée par "l'esprit de Munich", une composante décidément bien ancrée dans l'ADN français. 

RUSSIE 2019            voir galerie
 

Saint-PetersbourgDes cadets de l'école militaire Souvorov, élite des élites!  

Il me paraissait inconcevable après cinq semaines passées au Japon de rentrer d'un coup d'avion alors qu'à seulement deux heures de Tokyo Vladivostok m'ouvrait les portes de la Sibérie. Sur les traces d'Anne Nivat, dont l'ouvrage Un Continent derrière Poutine? m'a servi de viatique, je suis donc parti sur les rails du Trans-sibérien, en sens inverse de l'itinéraire classique ouest-est. Sept jours de train en six étapes jusqu'à Saint-Pétersbourg, près de 10 000km et l'impression qu'une vie ne suffirait pas à explorer un territoire qui pourrait constituer le sujet d'un livre intitulé Un continent derrière Moscou tant est grande la distorsion entre la réalité du territoire et la carte mentale que l'on a de la Russie en Europe de l'ouest. Loin des hordes de touristes chinois et européens, l'univers clos et atemporel du Transsibérien permet, au fil des heures et malgré l'obstacle de la langue, de se faire une toute petite idée des aspirations du peuple russe, et surtout de ses frustrations, très palpables au sein de la jeunesse cultivée, surprise et presque embarrassée de voir un extra-terrestre traverser le continent dans ces conditions, et en troisième classe qui plus est! Moscou, par contraste, constitue une vitrine vibrante, moderne et monumentale, bruyante et active, attachante et insolite dans laquelle il n’est pas rare de voir, sur le coup d’une heure du matin, des cavaliers descendre une grande avenue, et qui fait voler en éclats clichés et stéréotypes. Je me garderai bien cependant de tomber dans un angélisme réducteur car la pauvreté est palpable partout et le mot corruption revient souvent dans les conversations. Vladimir Vladimirovitch ne fait pas l’unanimité, loin de là, et l’après-Poutine inquiète, mais je n'ai qu'une seule envie après ce premier voyage, apprendre le russe et y retourner au coeur de l'hiver! 

  JAPON 2019            voir galerie

Troisième séjour au Japon en douze ans, ce qui me paraît bien peu étant donné la fascination qu'à l'instar de nombreux Français j'ai pour ce pays ainsi que le nombre d'amis proches que j'y compte. Mais ces cinq semaines m'ont permis d'affiner mon point de vue sur le pays et de dépasser un peu l'émerveillement naïf que tout un chacun peut éprouver lors d'un séjour plus court. Bien sûr, le raffinement, la politesse, la gentillesse et le sens de l'esthétisme des Japonais, l'efficacité des transports, la propreté quasi-immaculée des lieux publics, la finesse des mets et la grandeur de la nature me subjuguent toujours autant. Pourtant, sans parler de failles ni de faiblesses, car ma connaissance du pays reste quand même superficielle, j'ai cru discerner, lors de quelques discussions un peu sérieuses que j'ai pu avoir, des fragilités dues sans nul doute aux pressions intenses que les Japonais subissent dès l'école et qui se poursuivent dans le monde du travail et jusque au sein de la cellule familiale, cet effacement de l'individu au profit du collectif, mais aussi à cette fascination que je ne peux m'expliquer pour l'Europe - irai-je jusqu'à parler de complexe d'infériorité? - fascination que l'on peut circonscrire à trois domaines: le luxe, la pâtisserie et le vin, ce qui jette un éclairage peu reluisant sur nos sociétés! ? Interrogé par des volontaires qui vont encadrer les Jeux sur la manière dont ils pouvaient au mieux accueillir et faciliter la vie des hordes qui vont déferler sur Tokyo, je leur ai conseillé de ne pas trop en faire et de se protéger, car ils commencent déjà à avoir fort à faire avec les meutes de Chinois bruyants, sales et malpolis qui envahissent la capitale et les lieux touristiques. Avec un certain humour, Wakana a émis l'idée qu'ils venaient au Japon pour apprendre la politesse, la propreté et se cultiver! Si seulement! 

  SAIGON LA NUIT             voir galerie

Un arrêt bien agréable sur la route du Japon, l'occasion d'arpenter une fois encore Da Kao entre la piscine Rach Mieu - où j'ai mes habitudes - et le square Le Van Tham, de suivre la rivière et de me mêler à la nuit tombée à cette foule populaire assise à la terrasse des cafés le long de la rivière.

Peu de touristes, les seuls blancs que je croise n'en sont pas, de toute évidence, plutôt des travailleurs expatriés qui logent dans le coin.

Saigon n'est sans doute pas la ville la plus agréable du Vietnam, beaucoup lui préfèrent Hanoi, mais personnellement j'ai tendance à aimer les lieux que je connais bien, ceux où j'ai mes repères, peut-être une manière de me rassurer au cours de mes voyages. Je ne suis pas du genre à chercher l'inconnu ou la nouveauté à tout prix, mon côté casanier, sûrement. 

Je partage entièrement l'avis de celui qui a dit "C'est beau une ville la nuit", et c'est un peu ce que j'ai voulu montrer dans cet album, faire ressentir cette atmosphère fébrile et festive qui anime Saigon tous les soirs de la semaine sans exception. 

  SRI LANKA               voir galerie

Je n'avais pas eu un tel coup de coeur pour un pays depuis bien longtemps, depuis l'Iran sans doute. Et dans les deux cas, plus que les monuments ou les paysages, le facteur déclenchant a été la gentillesse des gens. Contrairement à l'Inde, pays avec lequel la ressemblance est évidente, nulle violence, nulle agressivité que ce soit dans les rapports entre les Sri Lankais eux-mêmes ou avec les visiteurs. Et l'arme absolue, comme partout d'ailleurs, reste le sourire. On se prend à sourire à tous les gens que l'on croise, ne serait-ce que pour recevoir un sourire en retour, ou simplement parce que c'est dans l'air. Nul besoin de se retirer dans un ashram pour trouver la paix et se ressourcer, il suffit de prendre un bain de foule et de constater à quel point tout se déroule sans heurts malgré la chaleur, la pollution, les routes à la limite du praticable ou les trains déglingués. Et quelle grâce, quelle élégance, quelle propreté chez ces personnes, quel amour propre en un mot, qui n'en fait que paraître plus incongrue la tenue de certains touristes. 

  DUBAI 2019                 VOIR GALERIE

Deuxième séjour à Dubai à l'occasion de deux ateliers à HCT, un à Dubai Men's College et le second à Sharjah Women's College. Rencontres et échanges des plus intéressants, pour les étudiants comme pour moi, et l'occasion de renforcer et d'approfondir des liens d'amitiés avec mes amis Outi et Yiulus. Je commence à mieux connaître la ville, à m'y déplacer avec plus de facilité, et ce sentiment de ne pas être tout à fait à l'étranger est carrément euphorisant.

Les échanges avec les étudiants sont pour moi des plus enrichissants dans la mesure où la préparation de ces ateliers m'oblige à prendre du recul par rapport à mon travail. Cette année, j'avais plus axé la première partie de mon intervention sur le titre "Observing Cultures", en me positionnant non comme un observateur détaché et objectif, mais en revendiquant la subjectivité de ma vision.

Ma relation - que j'estime privilégiée - avec le monde musulman, intrigue, ravit, surtout lorsqu'est mise en avant ma naissance en Algérie et les dix années passées dans ce pays. Je remercie Ahmed pour la pertinence de ses questions, qui m'ont parfois embarrassé, mais qui auront permis au public de comprendre ma démarche. 

 BERLIN 2019                 VOIR GALERIE

Deuxième séjour à Berlin et l'occasion pour moi d'essayer mon nouveau 70-200 f/2.8, un peu lourd mais terriblement efficace.

La ville est toujours aussi captivante. 100km en quatre jours m'ont permis de parcourir Berlin en long en large et en travers, et j'avoue avoir un faible pour deux quartiers, Prenzlauer Berg, la Karl-Mark Allee et Kreuzberg, sans oublier bien-sûr Savignyplatz et ses restaurants typiques.

L'architecture avant-gardiste des alentours de la Potsdamerplatz me laisse un peu indifférent et je lui préfère - et de loin - l'Alexanderplatz.

    CRETE  
 

      ATHENES                 voir galerie    

      OMAN                       VOIR GALERIE

Un véritable enchantement! Des gens charmants, qui n'hésitent pas à vous ouvrir les portes de leur maison et à vous inviter à boire un café et manger des dates! A condition bien sûr de sortir un peu des sentiers balisés et de vous perdre dans le labyrinthe des quartiers extérieurs, comme à Nizwa où j'ai eu la chance de découvrir de véritables oasis de verdure. La capitale Mascate et à l'image des villes des EAU, tentaculaire, avec une circulation démentielle, et autant les Omanis sont adorables dans le privé, autant sur la route ils se comportent comme des dingues! Mais conduire ici est un vrai plaisir, n'hésitez pas à louer une voiture dès votre arrivée à l'aéroport, ce que je n'ai pas fait et que j'ai regretté par la suite! Avec l'essence à 50 centimes, un réseau routier remarquable, la clim et une app comme Waze, aucune hésitation! Première étape Mutrah, essayez de trouver un hôtel sur la corniche, et baladez-vous le soir le long de la mer en compagnie des locaux qui font leur jogging. La véritable découverte de ce voyage (le premier mais sûrement pas le dernier!) ce fut la ville côtière de Sur, dans le sud est. Maisons blanches, marché au poisson, à ne pas manquer! 

      ABU DHABI/DUBAI                          VOIR GALERIE

Une expérience magnifique avec les étudiant(e)s en Applied Media du Dubai's College venus participer à mon atelier photo. Des jeunes gens, curieux, intéressés et créatifs! 

A la vérité, la ville de Dubaï m'a un peu décontenancé! Ville de tous les superlatifs, elle est entièrement dédiée à la voiture et pour moi qui suis un arpenteur de macadam, il a braiment fallu que je m'adapte! Mais je suis quand même parvenu à parcourir entre 10 et 15km par jour, à pied!

A l'image des autres villes des Emirats, Dubai est entretenue nuit et jour par des nuées de travailleurs émigrés, Indiens, Pakistanais, etc, qui construisent, entretiennent et nettoient et rentrent le soir en bus non climatisé dans leurs baraquements! 

J'attends Oman avec impatience! 

      MARSEILLE, PEU CHERE!                  VOIR GALERIE

En anglais, le nom de la cité phocéenne s'orthographie MARSEILLES, comme si les Anglais avaient pressenti il y a bien longtemps que cette ville plurielle devait devenir une mosaïque de cultures, porte ouverte sur la Méditerranée, aux  avant-postes de l'Afrique. 

      ICH BIN EIN BERLINER                                    VOIR GALERIE

Berlin, ce n'est pas une ville, mais plusieurs,  un palimpseste de couches superposées d'histoire récente ou plus ancienne. Le visiteur qui arrive pour la première fois porte de Brandebourg a encore à l'esprit les images en noir et blanc d'un amas de colonnes noircies, criblées d'impacts, et en découvrant la majestueuse restauration qui en a été faite, il est difficile de faire le rapprochement. Même chose avec le Reichstag, associé dans mon esprit au mot incendie. La réunification a beau avoir été actée sur le papier, la fracture est/ouest est encore tangible, tant dans les esprits que le long des avenues bordées de barres d'immeubles attendant la démolition à l'est d'Alexander Platz. J

         RIGA                                                  VOIR GALERIE

Encore une magnifique vieille ville baroque, mais avec cette fois en prime un grandiose ensemble d'immeubles de style Art Nouveau qui n'est pas sans rappeler celui de Barcelone, en moins déjanté! Côté météo, il pleut pratiquement tout le temps et quand le soleil fait une apparition, c'est magique! Beaucoup de touristes, de marchés de Noël, le vin chaud coule à flots et les pâtisseries sont délicieuses. A ne pas manquer le musée des Arts Décoratifs, avec un immense appartement meublé dans le style Art Nouveau. 

SI vous cherchez un point de chute pour un week-end prolongé, c'est là qu'il faut aller. 

Vos commentaires et réactions seront les bienvenus!

 SURVEILLE TALLINN                                         VOIR GALERIE

Après deux heures trente de ferry depuis Helsinki, arrivée à Tallinn, capitale de l'Estonie, un des trois pays Baltes. Tallinn se divise en deux villes, la ville nouvelle et la vieille ville enchassée dans la première. Grande comme à peu près deux fois Beaune, c'est une ville vitrine parcourue par des hordes de touristes russes venus boire du vin chaud et manger du boudin, excellents du reste. La ville médiévale est absolument superbe, magnifiquement restaurée et mise en valeur. Son musée d'art moderne, le Kumu, conçu par l'architecte finlandais Peeka Vapaavuori, est d'une richesse surprenante. 

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 LES FINLANDAIS                                                                    VOIR GALERIE

En l'absence quasi-totale de lumière (le jour se lève vers 9h30 et le soleil se couche vers 15h30 en ce moment), la seule possibilité pour un photographe de rue reste obsédé, je l'avoue, par les intérieurs éclairés, reste les boutiques et les tramways.

Subjugué par mes premiers clichés et l'abandon qui peut se lire sur certains visages, je me suis posté quatre soirs de suite à un endroit stratégique, parfois sous la pluie ou sous la neige, pour photographier les trams qui sillonnent la ville nuit et jour.

J'ai sélectionné un certain nombre d'instantanés qui me semblent révélateurs.

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 LES AMERICAINS                                                                      VOIR GALERIE

Lecture du journal à la bibliothèque

Ce portfolio comprend des photos prises au cours de différents séjours en Amérique du Nord, du Montana à New York en passant par Portland, San Francisco et Boston. Fidèle à ma stratégie habituelle, je me suis promené pendant de longues heures dans les rues de ces villes à la recherche de moments particuliers, de scènes parfois intimes, mais toujours avec pour ambition de faire partager ma vision des êtres dont je croise le chemin. Bien sûr, l'Amérique est moins pittoresque que l'Asie, mais cela incite à une plus grande recherche et constitue un défi plaisant à relever pour un photographe. 

 SHOOTING DANS LES VIGNES                    VOIR GALERIE

  Coteau vu depuis la D8 en direction de Marey-lès-Fussey. GPS 47°07'25.4"N 4°51'08.1"E

Bien que je  photographie plutôt rarement en France, pour une commande, je suis parti dans les vignes en ce début d'octobre. C'est vrai que les couleurs sont magnifiques, surtout lorsqu'à l'intérieur d'une même vigne, certains rangs rougissent alors que d'autres sont encore verts. Il y a finalement une grande similitude entre photographier des rizières au Vietnam ou des agriculteurs en Chine, et photographier des vignes: il faut crapahuter dans la boue, grimper à flanc de coteaux, marcher sur d'étroits murets au risque d'être pris de vertige, et au final, la recherche est la même: les lignes, et je dois dire que j'ai été servi!